Fanny Duréault : la scénographe qui a donné vie à notre mallette sensorielle
Date de publication :
20/10/2025
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Entre écoute, savoir-faire et finesse scénographique, Fanny Duréault a été l’un des piliers invisibles mais essentiels du projet Les Secrets de la Matière. Cette mallette sensorielle conçue pour éveiller les enfants aux métiers d’art n’aurait tout simplement pas vu le jour sans sa contribution. Scénographe et designer engagée, Fanny a su traduire une idée en objet, une intention en expérience. Son engagement, précieux et généreux, mérite d’être salué.
Le projet de la mallette sensorielle est né de l’échange entre Tess Iacono, étudiante à l’IESA Arts&Culture, et Lisa Millet, fondatrice de l’association Histoires d’Artisans. Ensemble, elles ont imaginé un outil mobile, sans écran, à destination des enfants de 9 à 12 ans, pour découvrir l’artisanat d’art autrement : par les sens.
Mais si l’idée était bien là, il manquait un maillon essentiel : comment concevoir concrètement l’objet ? Comment articuler les intentions pédagogiques, les contraintes techniques, l’ergonomie, l’esthétique ? C’est à ce moment clé qu’entre en scène Fanny Duréault.
Dès le départ, Fanny s’est pleinement investie dans le projet, en offrant bénévolement son temps et son expertise, avec générosité. Sans nous connaître personnellement, elle a fait confiance à l’association, à Tess, à la vision du projet. Et elle a su écouter chacun de ses interlocuteurs : les besoins conceptuels des porteuses de projet, les exigences techniques de Denis, le bénévole de L’Outil en Main Bellême chargé de la construction de la mallette, mais aussi les retours d’usage anticipés par les enseignants et médiateurs.
Son talent ? Mettre tout le monde à la même table. Et rendre réel ce qui n’existe pas encore.
Le travail de Fanny Duréault se situe à la croisée du design social, de la médiation culturelle et de l’innovation sensorielle. Ses projets passés en témoignent : des kits pédagogiques pour la Monnaie de Paris et le Zayed National Museum, des dispositifs tactiles pour les publics atteints de troubles cognitifs, des recherches sur l’apprentissage du langage par les objets... Elle conçoit des formes qui relient, des objets qui parlent sans dire un mot.
Avec Les Secrets de la Matière, elle a su donner à la mallette une cohérence formelle, une fluidité d’usage, une lisibilité visuelle. Chaque élément, échantillons à toucher, sons d’outils à écouter, cartes à manipuler, trouve sa place dans un écrin pensé pour le geste, pour l’échange, pour l’exploration.
Cet article a été réalisé bénévolement pour valoriser l'artisanat d'art français.
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Grâce à cette scénographie précise et sensible, la mallette pourra circuler dans les écoles, médiathèques et centres culturels, en particulier là où l’accès aux musées ou aux ateliers est limité. Elle a été dévoilée en octobre 2025 lors du salon Matière(s) à Sorèze, en partenariat avec L’Outil en Main, qui proposera aux enfants de passer de la découverte sensorielle à la pratique artisanale.
Fanny a su répondre à un besoin : donner forme à l’intuition. Elle a fait émerger, avec douceur et détermination, un objet à la fois pédagogique et poétique.
Travailler avec Fanny fut un privilège. Son empathie, son écoute et sa réactivité ont permis au projet de dépasser toutes les attentes. Elle a su rendre visible ce qui ne l’était pas encore, rendre tangible une idée fragile. Elle a été le chaînon manquant entre le rêve et le réel.
Cet article est aussi un remerciement sincère à une créatrice engagée, à une scénographe du lien, à une femme qui, avec patience et précision, a transformé un projet étudiant en outil d’intérêt général.
Nous vous invitons à suivre son travail, à explorer ses créations, à soutenir ses démarches. Car oui, Fanny Duréault crée des merveilles et nous avons eu la chance qu’elle offre son talent notre projet.
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